I'm gonna miss them

Oui, je suis bien contente de bientôt rentrer. Mais, j'aurai aussi un pincement au coeur, j'ai l'impression d'avoir créé des liens avec mes collègues par exemple, mais mon coeur a surtout été ravi par d'autres. Je dois la vérité à mon banlieusard préféré, et à lui de décider si malgré ma trahison d'affection, il viendra me chercher ce soir à la gare.

Inspiring people

Des fois, lors de mon stage, j’ai eu des moments de découragement, d’ennui, de blocage. Et puis à chaque fois, c’est reparti, la motivation est revenue, et l’inspiration aussi. J’ai toujours considéré ceci comme un phénomène naturel, sans jamais en chercher la cause. Maintenant, ca y est, je sais ce qui m’a poussée en avant : des druides.

 

The Hoody Guy

A côté de Margaret et Margaret, je retrouve chaque matin à la piscine à peu près les mêmes personnes, pour la plupart aux cheveux gris : le monsieur souriant au ventre énorme dans un survêtement gris très laid, l'énergique retraitée qui affiche une silhouette élancée, le couple très mignon arrivant avec chacun à la main un sac beige du même magasin,  la jeune Australienne pas bien réveillée, l'homme en costume avec un sac à dos qui cloche... Et puis le type qui me fout les jetons.

Town and Country Show

J'étais curieuse de ce show ayant eu lieu samedi et dimanche dans le parc devant ma piscine, dont j'espérais qu'il révèle je ne sais quoi sur les traditions locales. Hé bé raté, il s'agissait plutôt d'une foire expo assez bric-à-brac qui a cependant constitué une promenade pas ennuyeuse pour mon samedi après-midi.

Fawlty Towers

Tout aussi méditerranéen d'origine qu'il soit, mon maître de stage s'est fondu dans la société britannique, partageant même l'humour des autres Bretons. Une fois, je l'ai testé en lui montrant une bande dessinée paraissant régulièrement dans le journal i et dont j'ai parfois du mal à saisir le comique, et pof, il a explosé de rire. Rien de plus étanche que les choses bidonnantes pour les autres et banales pour soi, vraiment. Un jour, mon encadrant m'a parlé d'une série télévisée qui amuse beaucoup sa famille et m'a dit qu'il m'apporterait le DVD... Ce qu'il a fait des mois plus tard, alors que ça m'était sorti de la tête, et sans doute de la sienne au moins périodiquement. 

Wipe your feet

Lorsque mon maître de stage s'est rendu en Californie pour y présenter ses travaux sur la mort subite du chêne il y a quelques années, on lui a offert un kit de désinfection. Non pas parce qu'il est Européen et donc prétendument sale, non, pour pouvoir aller se balader dans les forêts infectées sans trimballer partout après le pathogène qui est une sorte de microchampignon. 

Lab meeting

Y'a des moments où je sens mon départ approcher de manière imminente. Sur un séjour aussi court, j'ai bien entendu une assez bonne conscience du temps qui passe et je sais que bientôt je prendrai l'Eurostar avec dans ma grosse valise vert pomme toutes mes possessions de Cambridge. Mais quand même, y'a des événements où ma date de départ m'apparaît plus réelle encore : guider le père de la future locataire de ma chambre dans la petite maison, ou présenter mon projet à mes collègues.

Yummy and typically British

A chaque fois que j'ai reçu de la visite d'Outre-Manche ici, je me réjouissais de voir mes invités dépaysés, et de les entendre s'exclamer devant des particularités de l'autre Bretagne, pas toujours les mêmes. La Nantaise n'a pas contredit la tendance, même si la tronche des maisons lui a rappelé les Pays-Bas où elle a vécu six mois, point de typically British ici donc... Heureusement, la liste des détails altrobretons remarqués est plutôt longue, en voici une sélection sur le thème de la nourriture. En effet, à force de crapahuter partout lors de sessions touristiques, il fallait bien se restaurer.

Strawberry fair

Samedi dernier à Cambridge a eu lieu une sorte de fête foraine sans attraction, une foire à la fraise sans fraise. Des tas de stands se sont serrés sur Midsommer Common, offrant une découverte à la fois hippie, multibouffe et médiévale. 

Evening walk by the river

Il fait jour tard et souvent beau à Cambridge. Vendredi dernier, j'ai pu en profiter sur les bords de la rivière en m'y promenant avec la Nantaise et nos longues ombres du soir.

Update on the caterpillars

Les terribles chenilles ayant envahi des arbres de Jesus Green n'ont pas disparu, j'ai pu les présenter à la Nantaise qui m'a rendu visite le week-end dernier, et avoir comme elle des hauts le coeur...

Buying papers

Au bout de quelques mois, on ne s'étonnera pas que j'ai quelques habitudes... En réalité, je les ai même prises très vite, et ça ne se justifie pas vraiment, ça s'explique juste par mon besoin de m'entourer de rituels, de repères, de me créer sans tarder un cadre de vie, tant pis si ça me donne un air légèrement psychopathe. Dans ces points d'accroche que j'ai dévéloppés à Cambridge, il y a mes marchands de journaux, celui de The Big Issue, et ceux d'i.

Being realistic

Ma colocation me convient très bien, je n'ai pas à me plaindre de mes deux colocs, le plus souvent polis et de bon poil, un peu comme moi. Nos rapports sont cordiaux, nous discutons même parfois un peu. Ensuite, ils ont beau ne pas faire la vaisselle aussi rapidement que moi, ce ne sont pas non plus de gros porcs. Et jamais nous ne nous sommes disputés. J'ignore quelles sont leurs concessions cachées vis-à-vis de mon comportement, je sais en tout cas quelles sont les miennes, qui nous embellissent sans doute la vie en évitant les conflits, et me font me sentir grande et responsable.

Cambridge University Admission

Dans l'autre Bretagne, les lycéens doivent soumettre dès octobre de leur dernière année d'études la liste de leurs cinq voeux de cursus et d'universités, commençant ainsi un processus d'admission dont le résultat dépend d'abord de leurs notes prévisionnelles évaluées par d'habiles statistiques, puis de leurs vraies notes, avec tout ce qu'on peut imaginer de vagues de propositions, et de choix stratégiques à faire. La fille aînée de mon maître de stage devra s'y coller dans quelques mois, et du coup, leur petite famille part régulièrement en vadrouille visiter des universités, hors des portes ouvertes afin d'en avoir une vision plus neutre. Moi je me souviens que les portes ouvertes du lycée Chateaubriand de Rennes où je ne suis finalement pas allée n'étaient pas une présentation parfaite, le gugus qui m'avait fait visiter sa piaule avait laissé son caleçon sale traîner au milieu de la pièce, j'avais admiré une carte géologique en attendant qu'il le range pas très discrètement. Bref.

Tout ça m'a fait me poser des questions sur les admissions à Cambridge, d'autant plus intéressantes que l'université d'élite est sous le feu des projecteurs dès que le sujet brûlant de l'ascension sociale et de l'égalité des chances est lancé dans l'arène.

With or without

[En écrivant "with or without herbicide" dans mon rapport, j'ai été hantée par la jolie chanson de U2..]

En Angleterre, comme en France, certains jours sont fériés. Avec ou sans véritable justification logique du genre fête religieuse ou nationale. Avec ou sans préavis. Avec ou sans nom évocateur. Et du coup, perdue, et j'ai fini par me dire qu'un décryptage grossier s'imposait.

 

Running among cows

Toute activité en extérieur comporte ses risques liés aux animaux. Certains auront peur des chiens, d'autres craindront d'être dévorés par des moustiques, d'autres encore auront l'appréhension d'avaler des moucherons... Quant à moi, les quelques fois où je cours le long de la rivière Cam, je me méfie des vaches.

Cucumber madness

Dimanche soir, mon papa poule a envoyé à mon frère et moi un texto nous disant de ne pas manger de concombre à cause de ce qui s'est passé en Allemagne. Touchée de cette attention, j'ai cependant pensé que d'une part je ne mangerais pas grand-chose si je ne me basais que sur la jurisprudence, mais surtout d'autre part, que je ne risquais pas de manger de concombre, j'évite ça le plus possible car je n'en aime pas trop le goût, voire pas du tout lorsque je n'ai pas besoin d'être diplomate. Mais avouons qu'ici, le concombre se cuisine à toutes les sauces, je pourrais donc être en danger.

Happy London Tour

[Comme si les autres ne l'avaient pas été... Lalala, j'aime bien ce titre quand même.]

Dimanche, j'ai pris le train pour Londres au petit matin, afin de rejoindre une amie cailloulandaise et son fiancé devant Buckhingham Palace vers midi, et de me balader un peu avant. Arrivée à l'Est de Londres à la gare de Liverpool Street car Kings Cross n'était pas desservie dans ce sens, j'ai décidé de longer la Tamise avant le joyeux aprèm' en compagnie de ces mignons tourtereaux.

 

Danish pastries

Récemment, le Danemark a annoncé sa volonté de préserver la santé des habitants de son territoire en interdisant la vente de Marmite, cette pâte à tartiner anglaise à base de levures. Pas parce que c'est dégueu et nauséeux pour la plupart des êtres humains normalement constitué. D'ailleurs, je me demande pourquoi c'est du Bitrex qu'on ajoute aux produits ménagers pour éviter leur ingestion, hein. Non, les Danois ont réalisé que la mixture contient trop de vitamine B1 et qu'elle pourrait donc représenter un danger. Mon banlieusard préféré m'a donné le lien du Monde.fr avant même que je ne découvre des réactions d'Anglais outragés dans les médias locaux. Certains veulent répondre à l'agression par le boycottage de produits danois. Pitié, pitié, avant de le faire  chers autres Bretons, ne mettez pas n'importe quoi dans cette catégorie, vous pourriez le regretter...

Clothes moths

Dans la lignée de ma grande confession sur ma découverte des ampoules à culot à baïonette... Je vais avouer ici que jamais, au grand jamais, je n'avais vu de mite de ma vie, et que par un étrange tour du destin, je n'avais pas la moindre idée de ce à quoi ça ressemblait. Ma connaissance d'elles se limitait à leur caractère dévoreur de fringues, ce qui s'associait plutôt dans mon esprit à des bestioles rampantes, de préférence sombres et terrifiantes. Quelle ne fut pas ma suprise en voyant rire ma prédécesseuse lorsque je lui ai montré les "petits papillons clairs bizarres" parfois présents dans la maison...

 

Silent smiles

Récemment, Cosmo a écrit un article sur les bienfaits du sourire, avec une grande révélation : en souriant aux autres on embellit sa propre vie et la leur. Heureusement que ce magazine léger est là pour informer la population de si étonnantes vérités. Qu'on ne me croit pas cynique, j'adore me vider la tête avec ces pages frivoles et amusantes, surtout en compagnie de mon banlieusard préféré, avec le prétexte qu'avec une occupation professionnelle aussi sérieuse que le sauvetage des arbres, je dois bien libérer ma blondeur à un autre moment... Alors que je suis un peu bête tout le temps. Mais j'ai tout de même moi-même des idées révolutionnaires sur le sourire. Je trouve que ça donne chaud au coeur d'en créer sur le visage des gens sans même parler, et ce, en le voulant ou non.

Sleep well

Ces derniers jours, dormir n'est pas forcément anodin dans les médias. Où dormir, comment dormir, pourquoi dormir ? Sur ce sujet se croisent cette semaine deux campagnes, l'une de charité, l'autre de promotion de la santé, et j'aime bien les deux.

Once upon a time

C'est l'histoire d'une jolie écharpe mêlant avec talent des tons chauds pour réaliser de jolis motifs, d'une écharpe toute douce offerte à ma prédécesseuse par son papa, d'une écharpe beaucoup aimée dont la maîtresse n'est malheureusement étourdie que pour deux choses : les gants... et les écharpes, ou plus précisément, celle-ci.

                                                                                                                                 

Serendipity

La première fois que j'ai cherché dans Jesus Green les chenilles dévoreuses d'arbres dont je connais maintenant le tronc hôte mais aussi toutes les maisons dans des feuilles d'arbres voisins, je suis rentrée bredouille, mais pas trop déçue finalement.

Tea time at The Orchard

Ô Grantchester, mon village anglais préféré ! Après y avoir déjeuné avec mes parents, après y avoir amené mon banlieusard préféré à midi aussi, j'y suis allée unaprès-midi en compagnie de ma prédécesseuse à qui je dois ma découverte du sentier qui y mène. La bourgade abrîte, en plus de ses chouettes pubs, un salon de thé en plein air où il fait bon se poser, siroter, grignoter et parler de sujets légers ou graves.

Cambridge lives

Bientôt, la vie sera plus belle à Cambridge, la télé amateur locale va lancer un feuilleton tourné dans la jolie cité, la sélection d'acteurs commencera prochainement, le scénario est bien commencé. Je suis toute excitée !

 

Quakers

Souvent dans The Big Issue, je vois une publicité montrant une jeune fille souriante disant "Je suis militante écolo, professeur de natation et une Quaker". J'ai toujours été intriguée par ce terme, qui me rappellait surtout une marque de céréales... Après avoir lu le courrier d'une lectrice remerciant le magazine de la présence de cette annonce, j'ai fini par me décider à chercher ce qu'était les Quakers. Il ne s'agit pas de flocons d'avoine, mais d'un mouvement spirituel né en Angleterre.

Media coverage or silence

Avec l'affaire DSK, la France a la chance de se faire tirer les oreilles par les Anglo-Saxons très fiers de la capacité de recherche et d'annonce de leurs journalistes, apparemment les nôtres n'auraient pas assez enquêté sur DSK dans le passé. Mais si nous avons apparemment la culture du secret, les Britanniques, eux, hésitent sur la manière de faire une loi du secret, tiraillés entre le respect de la vie privée et la libre expression, dans un débat politique et médiatique qui n'en finit pas.

Caterpillars

Hier, je cherchais des chenilles sur le chemin vers ma maison, car j'avais vu sur le site d'un journal local que des arbres de Jesus Green étaient couverts de soie, infestés par des chenilles frappant ailleurs en Angleterre cette année à cause du temps sec, m'a dit mon encadrant. Hé bien malgré tous mes efforts, tous mes détours, je n'ai pas retrouvé les images. [J'ai juste vu un mec avec un sac Caterpillar, la bonne blague.] Aujourd'hui, en suivant bêtement mon chemin habituel, j'ai dégoté l'arbre. Parce qu'en fait, il n'y en a qu'un, presque sur la voie que j'emprunte, je l'ai repéré au curieux qui avait les yeux collés sur l'écorce. Attention, ça fait peur de voir ces bestioles à table...

From Cambridge to Grantchester

Oui, encore un article sur ce village dont je ne me lasse pas, et où j'ai amené mon banlieusard préféré dimanche dernier. Voici des clichés du charmant itinéraire de Cambridge à Grantchester.

 

Think 25 policy

Depuis que ma prédécesseuse m'a fait découvrir cette merveilleuse alcoolisée qu'est la bière au gingembre, je ne peux plus dire que la bière est ma boisson à l'éthanol préférée, non, la ginger beer est à égalité.

Lors du passage de mon banlieusard préféré à Cambridge le week-end dernier, j'ai eu l'idée de lui faire goûter ce breuvage. Pour cela, il suffisait d'acheter la boisson pour accompagner nos tartines brie-figues sèches.

Londinii tour

[Londinium = cité romaine à l'origine de Londres]

Samedi matin, mon banlieusard préféré fraîchement arrivé de France et moi-même avons pris le train pour Londres, armés de bagels et de boissons chaudes achetées à prix d'or sur le quai. Enfin, le train, le bus-train quoi, une partie du trajet ayant été routier en raison de travaux sur les voies, ce qui n'a même pas été trop long, et plutôt agréable même, du haut du premier étage du car. Ensuite, notre excursion à pied dans la capitale, que mon banlieusard préféré connaissait déjà un peu, a pu commencer.

Don't feed the wild fowl

A Cambridge, près de la rivière Cam, on peut voir des panneaux "don't feed the wild fowl", "ne nourrissez pas les oiseaux sauvages". Ouais, ça pourrait les rendre malade, et ils sont censés pouvoir se débrouiller seuls, nous avons plus de chance de leur faire du mal que du bien. Mais pourquoi continue-t-on donc à leur jeter de la bouffe, hein ?

Note : tous ces clichés d'Oxford m'ont été gentiment envoyés par ma prédécesseuse répondant sans faire exprès à ce questionnement d'écologiste. Merciii.

Gender and clothes

Deux événements liés aux fringues des mecs et des nanas ont attiré mon regard dans les actualités cette semaine. Les tenues des filles les prédisposent-elles à se faire violer ? Les shorts des garçons sont-ils plus choquants que les jupes des filles ? Deux débats ouverts par deux informations récentes...

Accommodation and placement

Lundi soir, j'ai interrompu mon dîner accompagné de rédaction de code simple en vérité mais difficile à ce moment précis pour aucune raison comme d'hab', non pas pour aller me taper la tête contre un mur, car je sais que j'y arriverai toujours après dix mille erreurs de blonde, mais pour aller chercher un visiteur devant la maison. Ce fut ma première expérience d'agente immobilière, en tenue d'intérieur et chaussettes, je suis en effet l'élégance incarnée lorsque je suis chez moi le soir.

Blood donation in the UK

Y'a pas longtemps, j'en ai eu marre de ne sauver que des arbres virtuels, alors j'ai décidé d'aller donner mon sang. En vrai, j'ai eu l'idée en voyant une affiche dans la salle café, et je me suis motivée avec le rameur au pull marron qui n'a finalement pas pris de rdv, lui, mais tant pis, ça m'a lancée, je me suis inscrite en ligne pour mercredi dans une église. Mon maître de stage m'a demandé si je donnais for the sake of blood giving. Euh, ouais, comme les quelques fois où je le fais en France. Mais aussi pour alimenter le stock de découverte du pays sur ce blog, bien entendu !

Oaks and acorns

[Oak = chêne, acorn = gland]

Je passe mes journées ouvrées à réfléchir à la sauvegarde du chêne à tan dans les forêts touchées par Phytophtora ramorum, le pathogène provoquant la mort subite du chêne. Je me suis ainsi attachée à ces arbres, aux arbres en général d'accord, mais aussi à ceux-ci en particulier, et du coup, je les vois partout.

British nationality

Tout a commencé par une discussion avec mes collègues sur le vote de jeudi. J'ai alors appris qu'un de mes collègues, malgré des années passées ici et une vie assez proche de tout citoyen, n'en était toujours pas un même s'il aimerait voter, parce que c'est trop cher. Je me suis alors un peu plongée dans la problématique de la nationalité britannique...

Oxford again!

Ce week-end, j'ai joyeusement pris le nauséeux bus X5 vers Oxford afin d'aller rendre visite à ma prédécesseuse dans sa jolie cité d'adoption du moment. Une occasion de discuter allègrement, les yeux grands ouverts dans les rues et les sentiers fort agréables.

Grass beds

[Nap = sieste]

Avec le retour des beaux jours, je vois plein d'endormis sur l'herbe, il faut dire qu'en Angleterre en cette saison, elle est bien verte et accueillante.

Caesarian Sunday

Mardi, je suis allée déjeuner avec le rameur au pull marron dans son college où j'ai goûté un plat végétarien au bambou qui ne m'a pas fait envier les pandas. En sortant, nous avons croisé un ami du rameur qui lui a dit être encore en train de se remettre de "dimanche". Curieuse, j'ai demandé à mon collègue quelle avait été la grande fête, et il m'a dit qu'il était content que je ne sois pas passé par Jesus Green avec ma famille dimanche après-midi même si c'est tout près de chez moi...

What next?

Londres après le mariage royal, c'est un peu comme le magasin John Lewis après Pâques ou la fête des mères, on se demande quel événement va bien pouvoir prendre la sucession de celui qui occupait tout l'espace, au lieu même et dans l'esprit du pays.

Family London Tour

Ma petite famille cependant amputée de mon frère qui n'est pas en vacances a poursuivi sa découverte de l'Angleterre par un passage à Londres en début de semaine, et j'ai profité du lundi férié pour les accompagner dans leur première journée dans la capitale, profitant avec eux du vent et du soleil.

Grantchester village

En marchant depuis le Sud de Cambridge, pas trop longtemps sur un adorable sentier que m'a fait découvrir ma prédécesseuse, on arrive à un petit village nommé Grantchester, où l'on peut se restaurer dans un des deux pubs, se reposer à côté des vaches ou explorer les environs comprenant une réserve naturelle. Et franchement, ces lieux valent un petit passage, au moins pour le bonheur de découvrir la rivière Cam tortueuse et peuplée de canoës.

Political display

Demain aura lieu le référendum sur la réforme du système d'élection des députés, et s'y ajouteront des élections locales à Cambridge. Ici, les opinions s'affichent non pas sur des panneaux communs, mais carrément chez les particuliers...

Don't judge a book by its cover

[L'habit ne fait pas le moine.]

Ou alors si, mon père m'a dit qu'il serait fier de voir un de ses enfants porter une cape à sa remise de diplômes. Ouais, à Cambridge, ce genre de pensées peut traverser l'esprit de tout un chacun, car on croise des gugus habillés ainsi.

A glimpse at Native Americans

Mes découvertes à Cambridge ne sont pas toutes très britanniques. Evidemment, travailler sur une maladie d'arbres surtout découverte et étudiée sur le terrain en Californie me projette hors Atlantique et me fait doucement rêver. C'est également l'occasion d'apprendre la valeur des chênes pour les Indiens d'Amérique du coin pour qui les glands sont de la farine en devenir. Mais j'ai même découvert sans faire exprès un autre bout de la culture d'Indiens d'Amérique...

An easier life

Y'a plein de raisons qui font qu'il est assez improbable que je devienne propriétaire d'un chien dans un avenir proche. Au hasard, la vie en appartement, les déménagements fréquents, l'absence totale de sens des responsabilités (en tout cas, pour savoir si je dois faire des vaccins, je file mon carnet de santé à mon papa le docteur), l'incapacité à lancer des trucs de manière satisfaisante (une fois, à une réunion parents-prof au collège, le cruel prof d'EPS et mes aimables géniteurs se sont rassurés sur leur échec pédagogique en se disant que j'étais handicapée des ballons.). Cependant, mon absence chronique de coordination ne me semble plus être un obstacle depuis que j'observe les maîtres de toutou près de la rivière Cam.

Different brain settings

D'accord, l'Angleterre est un pays tout proche de la France, j'aurais pu trouver une contrée plus dépaysante, moi qui n'ai jamais séjourné ailleurs qu'en Europe. Mais voilà, des fois, quand même, je me heurte à des différences de taille, de taille et de composition, en fait.

Where the sun doesn't shine

[ça veut dire quoi ? Dans ton c**. Sans blague.]

Vous avez déjà ouvert un tabloïde ? Moi oui, même deux, les colocs de mon banlieusard préféré ayant osé se plaindre en février que je n'avais pas pensé à équiper leurs toilettes de lecture appropriée. Il faut dire qu'ils me connaissent en tant que fournisseuse officielle en Paris Match reçu gratos dans mon école soit-disant respectable. J'ai courageusement remédié au problème lors de mon passage en avril.