mardi 3 mai 2011

Don't judge a book by its cover

[L'habit ne fait pas le moine.]

Ou alors si, mon père m'a dit qu'il serait fier de voir un de ses enfants porter une cape à sa remise de diplômes. Ouais, à Cambridge, ce genre de pensées peut traverser l'esprit de tout un chacun, car on croise des gugus habillés ainsi.


Un samedi aprèm' à Cambridge, rien de plus normal que de voir des étudiants et autres universitaires vêtus d'étranges costumes. 


Ils faisaient la file pour une garden party dont j'ai cru comprendre sur des affiches qu'elle était la fête de fins de cursus. En tout cas, ce fut une occasion de voir un peu de foklore local.


Les gardiens du college dont je crois qu'il était celui organisant l'événement régulaient à l'arrière l'entrée de véhicules.


Sur les marches, je pense ne pas me tromper en reconnaissant les proctors, ces policiers de l'université qui, de nos jours, surveillent le bon déroulement des examens et remises de diplômes, après avoir été dans le passé des surveillants de la bonne conduite des étudiants dans les rues de la ville. En effet, avant, la discipline était sévère


Dans toutes ces personnes déguisées en reliques du passé, mes préférées sont bel et bien les étudiants en cape. Ma soeur choisirait une bordure de capuche rouge, moi plutôt bleue, nous ne savons pas ce qui détermine le coloris dans la vraie vie.

Malheureusement pour mon père, lors de ma remise de diplôme, je crois que j'obtiendrai seulement une écharpe violette brodée de ma promotion en jaune, sans trop de froufrous de cérémonie. Mais s'il aime les uniformes comme ceux de Polytechnique vus à la télé dans une émission Questions pour un champion spéciale grandes écoles lui ayant fait dire qu'il serait fier de voir un de ses enfants là-dedans, il lui reste à orienter ma soeurette avec cette idée en tête, mon frère et moi n'en portant pas.

Heureusement, en vrai, mon papa veut surtout le bonheur de ses enfants. Ptêt qu'avoir eu la chance de déjà enfiler un uniforme de médecin-pompier lors de sa cérémonie de départ du corps suffit à assouvir sa soif de vêtements distingués. Ou ptêt qu'il se fiche vraiment des chiffons, option pour laquelle j'opterais bien étant donné que l'appellation chiffons pour toute fringue est de lui.

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