Oui, encore un article sur ce village dont je ne me lasse pas, et où j'ai amené mon banlieusard préféré dimanche dernier. Voici des clichés du charmant itinéraire de Cambridge à Grantchester.
Jesus Green était bien calme, parce que c'était le matin, et pas le Caesarian Sunday.
Y'a des façades au ravalement impossible dans Cambridge.
Une petite ruelle un peu plus loin.
Une église à la cour peu entretenue. Et des vélos !
La croix est le seul indice permettant de deviner ce qu'est ce fouillis végétal. Un cimetière aussi vieillot que celui d'à côté de chez moi.
Saint John's college.
J'ai trouvé les deux casques mignons, j'aime bien les familles de vélos.
On commence à s'éloigner du centre, pour arriver à ce que ma prédécesseuse appelle son paradis.
Un pont, retrouvailles avec la rivière !
Un canoë rappelant qu'ici l'aviron n'existe pas, et à droite...
D'adorables canetons, parmis lesquels un petit qui faisait un peu pitié car il avait du mal à se déplacer.
Une oie qui broute.
La rivière a vraiment un côté sauvage de ce côté-ci de la ville.
Avant de rejoindre le sentier menant à Grantchester, il faut passer par un quartier résidentiel aux maisons petites mais charmantes.
L'un des deux chiens avait pris dans sa gueule la laisse de l'autre, la classe.
Quand nous sommes repassés dans l'autre sens, des groupes en pique-nique animaient la prairie, mais à l'aller, le calme régnait, si on oublie les deux chiens joueurs.
Ce taureau - information vérifiée - venait de bouffer des feuilles d'arbres. Avant de venir à Cambridge, j'ignorais que les vaches et taureaux mangeaient les feuilles d'arbres, je leur en veux un peu à vrai dire.
Ce carton, que j'ai ramassé par curiosité et pour le jeter dans une poubelle, est un prospectus de prosélytisme. Je n'aime pas trop le prosélytisme, encore moins lorsqu'il pollue.
Ouais, nous avons été condamnés à l'escalade en arrivant à Grantchester.
Le sentier qui nous aurait permis de l'éviter, dans un pré, était réquisitionné pour une fête foraine attirant de nombreuses familles.
Visite de la cour de l'église du village. Le vélo appartient à un monsieur qui prenait soin d'une tombe.
Une cérémonie avait lieu dans l'église, nous n'y sommes donc pas rentrés.
L'église, de l'autre côté. J'apprécie ces petits cimetières anciens qui dégagent quelque chose de serein je trouve.
Une rue du village, où la circulation est faible mais assez importante pour que l'on doive attendre avant de traverser, car en plus, les voitures ne roulent vraiment pas au pas.
Hypothèse 1 : une adaptation libre du titre de la chanson des Beatles. [Et pof, je l'ai dans la tête, faut dire que ce fut ma sonnerie de téléphone autrefois...]
Hypothèse 2, ma préférée : une déclaration d'amitié ou d'amour sur le chemin de Judith.
Des chaumières comme on s'attend à en trouver dans la campagne.
L'affiche illisible ici indique que la gamelle d'eau est un don à tout chien assoiffé. Deux visites approfondies de Grantchester, deux gamelles comme ça à des endroits différents : dans ma tête maintenant, ce village est un endroit féérique peuplé de gens gentils. Et de conducteurs trop rapides, cependant.
Derrière le village s'ouvrent de multiples possibilités de promenades dans la cambrousse vers d'autres bleds paumés. ça me donne envie de revenir y marcher.
En vrai, mon banlieusard préféré et moi n'étions pas partis en randonnée, non non, après cette tranquille promenade, nous nous sommes restaurés au Red Lion, plus cher que les pubs du centre de Cambridge, mais bien mieux placé. Abrîter ce pub, et celui d'à côté, et le salon de thé en plein air un peu plus loin, rend Grantchester parfait pour une excursion dominicale.
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