mardi 8 mars 2011

Nine Million Bicycles in Cambridge

Allez hop, un petit hommage à Katie Melua, chanteuse toute douce dont j'ai récemment lu dans un journal qu'elle avait fait une dépression en raison de son importante charge de travail. Pas de bol. J'aime bien sa chanson "Nine Million Bicycles" où elle dit que son amour éternel pour l'élu de son coeur est aussi réel que l'existence de neuf millions de vélos à Pékin. A Cambridge aussi, y'a tout plein de vélos, et même des preuves d'amour par-ci par-là.

 


Personne ne s'étonnera de voir des tas de deux roues sans moteur garés dans tous les coins de la ville, puisqu'on en croise énormément roulant, et que ces engins ne sont pas autorisés dans les bureaux, les magasins et les pubs. Ainsi, les vélos à l'arrêt sont eux aussi une partie de l'identité de Cambridge.


Il arrive régulièrement qu'ils me sautent aux yeux, je m'émerveille sottement d'un joli panier décoré ou bien d'un bébé deux roues à côté de son parent.

   
Parfois, j'ai un peu de peine pour tous ces gens qui ont dû avoir du mal à trouver une place pour leur vélo, jusqu'à abandonner et le mettre parmi un troupeau où l'engin a de fortes chances de se casser la figure.


Certains se font une raison et réalisent qu'ils ne trouveront pas de grille ou de garage à vélos dans le coin, et laissent le leur contre un mur.


 D'autres, carrément stupides ou distraits, condamnent leur vélo à être enlevé. Oui, la pancarte bleue indique "Sortie de secours, ne pas bloquer"...

 

... Et l'affiche blanche explique le sort d'un précédent deux roues, retiré de la grille interdite et séquestré au Corpus Christi college.

En définitive, Cambridge est riche en vélos, sans doute moins que Pékin, mais ça suffit à rendre difficile le stockage de ces outils de transport très pratiques.

Et quid des signes d'amour qui pourrait également rappeler la chanson de Katie Melua ?


Une fenêtre délicatement décorée, offrant une attachante image aux passants...


... Et un papillon adhésif finalement pas très gentil, sur une porte de la rue où j'ai pris la majorité des vélos de cet article en photo. Peut-être que c'est un merci ou thank you mal orthographié à cause d'une mauvaise écoute de la chanson fuck you de Lily Allen, qui sait... 

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