Avant la parution de la nouvelle édition du Oxford English Dictionnary, ces pauvres autres Bretons n’avaient pas de mot amusant officiel pour désigner la bouée de chair dépassant d’un pantalon trop serré. Maintenant, ca y est, et l’expression approuvée n’est autre que « muffin top », que je trouve tellement mignonne que j’ai presque envie d’aller m’acheter un pantalon trop petit pour pouvoir me vanter d’avoir le haut d’un gâteau autour du ventre. Presque. Et heureusement, mon esprit est dissipé par la réflexion sur les autres nouveaux mots et expressions.
J’étais extrêmement enthousiaste en en découvrant une petite sélection dans i, mon compagnon du petit-déjeuner, et ma nappe accessoirement puisque je mange mes tartines au-dessus et le secoue dans la poubelle après le repas. Certains mots m’ont semblé très inventifs, et c’est quelque chose que j’adore dans les langues, les trouvailles génialissimes ou malines. Alors, « dot bomb », id est point bombe est une entreprise « dot com » qui s’est cassé la figure. Et « fnarr fnarr« est une onomatopée héritée du magazine Viz et désignant un sous-entendu sexuel osé. Enfin, « La-la land » exprime une perte de rapport à la réalité, en référence à Los Angeles.
A côté de ces inventions pittoresques se trouvent des mots déformés comme wassup pour « what’s up » ainsi que des acronymes enfin reconnus et même un symbole, le cœur signifiant love, qu’on comprend sans dictionnaire mais qui gagne ainsi une validation d’en haut. Les sigles à présent acceptes sont OMG comme Oh My God, TMI comme Too Much Information (je l’ai déjà lu comme Too Much Intimate, mais bon…) et… LOL, comme Laughing Out Loud. Oui, en 2011, après des années d’utilisation. Vraiment, j’ai envie de dire à ces gugus d’Oxford de sortir plus souvent, LOL quoi.
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