lundi 28 mars 2011

The most appropriate *insert thing*

Ce que j'aime bien en faisant les courses ou les magasins, c'est trouver exactement ce que je cherche. Le lot de yahouts Müller qui égaiera la fin de mes repas, le pain de mie parfait pour mon ptit-déj', la paire de boucles d'oreilles bon marché et bonne action qui ira avec ma robe préférée, etc. Oui, je suis un peu un pigeon pour des commerciaux. A tel point qu'un autre plaisir que j'ai découvert ici est de trouver exactement ce que je ne cherchais pas en réalisant face à ma découverte que ç'aurait dû être une quête tellement ça gère.


Scénario numéro 1. Balade dans les rues du centre, arrêt dans un magasin au hasard : ce que Paris appellerait "l'Arabe du coin", une librairie, un supermarché ou une échoppe kitschissime. Sans même penser avoir besoin ou envie de communiquer par des moyens colorés et décorés, je me retrouve en train de fureter parmi les tas de modèles de cartes existant ici.


Les Britanniques m'ont l'air fous des cartes, étant donné que j'en trouve des tas à chaque coin de rue, et pas seulement des cartes postales de la ville, hein, non non, des cartes pour toute occasion. L'emménagement dans une nouvelle maison, un anniversaire, Pâques, la Saint-Valentin, la fête des mères le 3 avril, une maladie, un diplôme, une naissance, un élan de gratitude, aucune occasion particulière, et surtout, le tout décliné dans tous les styles possibles, et pour tout destinataire. On peut avoir envie de souhaiter un bon nouveau départ au chien de la voisine de son frère sans avoir à écrire autre chose que sa signature, en cherchant bien, ou presque... Je ne sais pas si les autres Bretons envoient plus de courriers postaux que les Français, mais en tout cas, ils ont plus de choix, à paillettes roses ou pas. Et si un jour on cherche une carte un peu spéciale, le morceau de carton le plus adapté, et son enveloppe, existent sans doute.


Scénario numéro 2. J'ai trouvé dans un magasin nommé Lakeland une parfaite boîte à banane, objet dont j'avais découvert l'existence en Suède. La banane, quelle que soit sa forme, est protégée, et les petits trous empêchent une pourriture trop rapide. Un objet parfaitement adapté à son usage, qui m'enthousiasme énormément. Le seul hic, je ne consomme pas beaucoup de bananes depuis que je tiens toute la matinée sans avoir trop faim... Ahem, qu'à cela ne tienne, j'ai un peu enquêté sur d'éventuelles personnes intéressées, et j'ai pu acheter ce formidable outil pour une bonne raison, l'anniversaire approchant de la voisine de bureau de mon banlieusard préféré, qui apparemment mange assez souvent ce fruit exotique si répandu sur nos étals. 

Chouette. Je n'aime pas tant que ça la pub, mais quand un truc est parfaitement adapté, que je le remarque et que je regrette de ne pas pouvoir tirer avantage d'une si belle invention, j'aime partager ma joie. Quelqu'un a-t-il besoin d'une carte postale toute faite pour souhaiter un bon aménagement à son cousin du troisième degré par alliance ?

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