J'ai à présent eu l'occasion de découvrir un peu ou beaucoup deux églises de la ville, deux paroisses animées et leurs propositions d'activités pour les étudiantes. L'une est catholique, et je l'ai découverte tout simplement en recherchant une messe dominicale, et un groupe d'échange convivial similaire à ce que j'ai connu à Göteborg. L'autre est évangélique, et j'ai été amenée à m'y aventurer grâce à une amie de ma prédécesseuse et grâce à ma prédécesseuse elle-même d'ailleurs. Les deux églises, bien entendu différentes, sont deux lieux chrétiens réconfortants permettant de passionnantes rencontres, et aiment bien se désigner par des sigles.
Sans surprise, je fréquente bien plus régulièrement l'église catholique, le jeudi à l'étude biblique suivie d'une discussion sur des thèmes de notre foi, avec une sorte de fika entre les deux, et le dimanche à la messe en musique moderne précédant un dîner convivial. L'animatrice en pastorale - le métier de ma môman ! - est une retraitée dynamique, et particulièrement intéressante, qu'elle parle de l'évangile, ou de notre société d'ailleurs. Nous sommes peu nombreux le jeudi, un peu plus le dimanche, mais jamais nous n'atteignons les effectifs de folie de l'église évangélique, et toute la pêche des chansons du dimanche d'OLEM semble bien faible à côté de l'incroyable d'énergie des chants dominicaux de STAG...
Ah oui, OLEM comme Our Lady and the English Martyrs, et STAG comme Saint Andrew The Great. OLEM me fait penser à Jérusalem et Bethléem, STAG aux tags Facebook.
Les deux églises ont compris que les étudiants sont heureux de pouvoir se retrouver et discuter de Dieu et de tout ce qui va avec, de prier en communauté. L'idée est la même dans les deux cas, ça me donne la chance de croiser le chemin de nouvelles personnes, et en sortant des deux églises, je me sens ressourcée et toute contente. Mais je ne vois pas une équivalence parfaite.
Déjà, à STAG, on paie le repas du jeudi précédant une étude biblique, et l'église est pleine. Je suis adepte de cette participation financière, même si l'idée de la charité envers les pauvres étudiants catholiques à OLEM se défend aussi. Sauf que je ne suis pas une pauvre étudiante, lalala. Ensuite, je me sens toute timide face à l'effusion de STAG, par exemple, quand il a fallu prier à voix haute, euh, je me suis tue, je ne sais pas le faire. Je sais juste répondre aux questions sur les textes en essayant de trouver des choses intéressantes. Enfin, tout simplement, je suis chez moi chez les catholiques, quelque soient mes problèmes d'appartenance des fois, cette tradition est la mienne...
Cependant, j'espère continuer à faire de petits passages à STAG, au moins pour revoir l'amie de ma prédécesseuse, incroyablement gentille et souriante et prévenante. Ah, et évidemment, aussi parce que j'aime l'idée de l'unité au sein du christianisme, une illustration concrète de mon soutien à l'oecuménisme, qui resterait sans doute assez vague, sinon.
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