J'avoue que la notion de ménage de printemps m'est assez peu familière. Je n'attends pas une saison pour nettoyer mon habitation, et si je procrastine un peu, d'autres événements urgents comme un déménagement ou l'accueil de quelqu'un chez moi me font me réveiller dare dare pour ne pas laisser trop de bazar. J'aère sans doute plus dès qu'il fait plus chaud, chaud à mon goût d'ailleurs, j'en connais qui me maudissent au lever, m'enfin, vive l'air frais.
Dans l'imagerie populaire, le ménage de printemps consiste à nettoyer chez soi. Hé bien à Cambridge, samedi dernier, c'est chez personne et chez tout le monde que de grands efforts ont été faits : la rivière Cam s'est vue refaire une beauté.
[Il paraît qu'un cycliste a bien ri en me voyant prendre cette benne en photo, mon banlieusard préféré l'a même vu se retourner pour mieux me regarder. Tant mieux, si je peux amuser les gens comme ça.]
Selon le journal local, l'an passé, 400 sacs d'ordures ont été ramassés. Malheureusement, l'article n'en précise pas le volume. Quelle info intéressante, du coup...
Mon compagnon de balade et moi n'étions pas de la partie, mais nous n'avons pas pu rater les courageux bénévoles à l'oeuvre.
De courageux piétons sur les berges, de tous âges, nous avons notamment croisé une jeune blondinette avec sa maman, et un homme âgé à vélo.
Des rameurs motivés allant même chercher les détritus derrière les péniches, et ce sans tomber.
Quant à ce gros bateau, j'ose à peine imaginer ce qu'il peut ramasser. Toujours selon le journal, l'an dernier ont été trouvés des machines à laver, des canapés et des panneaux de signalisation. Ouais.
Bravo à toutes ces personnes de bonne volonté, dont l'engagement force mon admiration... Sans parvenir à me faire oublier que le mieux serait sans doute que chacun jette ses déchets là où il faut, et qu'on ne trouve plus que des choses tombées ou perdues. En attendant l'avènement de cette ère utopiste, clap clap clap encore une fois.
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