vendredi 27 mai 2011

Sleep well

Ces derniers jours, dormir n'est pas forcément anodin dans les médias. Où dormir, comment dormir, pourquoi dormir ? Sur ce sujet se croisent cette semaine deux campagnes, l'une de charité, l'autre de promotion de la santé, et j'aime bien les deux.

Dormir bien, ça peut être faire une bonne action, c'est en tout cas ce qu'ont fait les participants de The Big Sleep Out 2011 le 20 mai, un événement de soutien symbolique et financier à la fondation derrière The Big Issue, l'hebdomadaire des sans-abris dont la gentillesse de mon vendeur m'a rendue acheteuse régulière. L'idée était de rassembler plus  d'une centaine de personnes à Londres pour une nuit sans toit, pas juste pour dire qu'on goûte à un millième de la galère d'un sans abri, non, pour signifier son adhésion aux actions de la fondation.

Les participants, en plus de payer leur inscription afin de faire un premier don, devaient se faire parrainer (ou sponsoriser) par des amis et connaissances afin de lever encore plus de fonds. Je crois que c'est assez caractéristique des récoltes pour la bonne cause ici. Ainsi, la course Race for life contre le cancer du sein a un fonctionnement légèrement différent de son homologue français Odyssea. En effet, là encore, les participants sont tenus de demander de l'argent autour d'eux. Par ailleurs, le rameur au pull marron m'a raconté avoir déjà alourdi la bourse d'une association en suivant ce principe et grâce à une annonce sur Facebook.

Je vois ici une véritable différence culturelle, je me souviens vaguement d'avoir déjà vu ça en France avec des financements de kilomètres pour le Téléthon ou les Virades de l'Espoir, alors qu'ici, ça me semble monnaie courante. Je ne sais pas si j'oserais faire la quête, mais après tout, le jeu en vaut la chandelle, surtout que si l'on participe à un tel événement, que ce soit dormir dehors pour les sans abris ou courir contre des cellules transformées, hé bien, on est convaincu de ce que l'on fait.


[La présence de ces gens méditant reste un grand mystère, j'ignore si ça avait un lien avec la présence de prosélytes musulmans à côté.]

L'autre campagne, que j'ai également découverte via The Big Issue - cher banlieusard préféré, oui, des fois, des articles me marquent un peu, concerne la santé mentale. Cette semaine, the Mental Health Foundation organise une campagne d'information sur les bienfaits du sommeil, après avoir traité la peur, la solitude et la colère les années précédentes. J'ignore l'impact de cette vague de renseignements annuelle, en tout cas, j'ai l'impression que la fondation ne s'arrête pas là, elle tente d'influencer à tous niveaux les décisions pouvant interagir avec la santé mental de tout un chacun.
Paraît que dormir assez est une des clés d'une bonne santé. Je n'en doute pas, et je devrais parfois me mettre des gifles pour mieux m'adapter aux rythmes de vie de mes hôtes ou invités quand ils ne sont pas du matin (quand ils ne sont pas Déb, quoique là, on a la perle rare du matin et du soir). En échange, qu'on ne me demande pas de savoir encore dissimuler ma blonditude passé 22 heures, sinon, hé bé, je ne préparerai pas le petit-déjeuner, na.

2 commentaires:

  1. lool! merci pour la petite pub au passage! tu sais que ça s'empire, il me faut 6h max par nuit! et je m'inclus quand même dans les gens ayant suffisament de sommeil!

    (skype demain? si mes souvenir sont bons c'était ce weekend là que t'était libre)
    samedi dans l'aprèm entre 14h et 16h pour toi? (eu, en heure française enfaite, je sais plus si c'est exactement pareil ou à une heure près)
    see you soon (I hope so!)
    bisoux

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  2. Je ne veux même pas savoir quelle heure ça veut dire pour toi =D Je t'ai répondu par courriel, à cet aprèm' ! Puss!

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