La première fois que j'ai cherché dans Jesus Green les chenilles dévoreuses d'arbres dont je connais maintenant le tronc hôte mais aussi toutes les maisons dans des feuilles d'arbres voisins, je suis rentrée bredouille, mais pas trop déçue finalement.
Déjà, sous un ciel plutôt bleu, goûter à la tranquille joie d'un parc n'est pas désagréable.
Et je suis contente de voir des arbres en bonne santé, finalement. En vrai maintenant j'ai vu que des chenilles avaient élu domicile dans ceux-ci aussi, et ça fait froid dans le dos.
Derrière celui-ci se préparait le festival de la bière qui a lieu cette semaine.
J'aime bien croiser des gens qui ont l'air heureux, ceux qui lisent, ceux qui discutent avachis sur l'herbe, ceux qui reviennent des courses la main dans la main.
De plus, les vaches à deux pas de la ville, ça a un charme incroyable. Bref, je noyais ma déception dans une observation attendrie. Enfin, pas encore complètement attendrie...
Mais là, sur la route du retour de détour, quand j'ai entendu un pigeon roucouler au-dessus de ma tête, j'ai beaucoup apprécié de voir un nid. Je n'aime pas les pigeons, mais le miracle de la vie m'impressionne, sans que je sache si c'est par communion avec ma prédécesseuse qui bosse sur le développement embryonnaire du poulet, ou si c'est par nostalgie de la fois où y'avait un nid de pigeons sur mon balcon que j'observais en trouvant les parents pas très sérieux, souvent absents. Je n'ai jamais su si les oeufs avaient éclos, j'avais dû rendre ma chambre, laissant avec espoir un mot demandant au futur occupant de ne pas défoncer les petits êtres en devenir...
Depuis sa découverte, je jette chaque jour un oeil attendri à ce nid, toute heureuse de connaître son existence, et de trouver à chaque fois un oiseau couveur à son poste.
C'est serendipity ;)
RépondreSupprimerOups, cermi lamo !
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