vendredi 22 avril 2011

Pubs are not that special

Les pubs font sans aucun doute partie du charme de l'Angleterre, pour leur jolie moquette, leur mobilier en bois, leur offre de nourriture simple, consistante et délicieuse, leur choix de bières, et surtout, ce je-ne-sais-quoi que je ne saurais décrire et que j'ai l'impression de retrouver dans chacun. Oui, il y a une unité des pubs, et elle est même plus importante que ce que je croyais...

Lors d'une pause déjeuner un peu coupable dans un pub en compagnie du Français et du rameur au pull marron avec lesquels je déjeune plus souvent sagement dans un college, bref, lors d'une bonne et agréable coupure cependant rattrapée le soir, j'ai appris la dramatique nouvelle.

Non, ce n'était pas un hasard de voir les mêmes affiches pour un délicieux fish and chips devant des pubs du pays. Non, ce n'était pas une coïncidence si le choix de desserts d'un samedi midi à Oxford avec ma prédécesseuse était le même qu'un samedi soir à Cambridge avec mon banlieusard préféré.


En effet, la majorité des pubs est contrôlée par des grands groupes, même si ça n'est pas forcément indiqué de manière claire sur les enseignes. [Au hasard, Greene King, avec une liste plus précise ici.] Ainsi, les menus sont imprimés avec le même style et une offre en commun, avec à la clé de meilleurs prix pour les gérants, et ptêt une gestion plus simple par un système de franchise, mais là, ça devient trop compliqué pour moi, je sais à peine gérer une forêt en danger, alors hein.

Je ne crois pas avoir d'avis sur l'homogénéisation des pubs, après tout, je me suis plue dans tous ceux dans lesquels je suis allée, sans sentir de lourde répétition, chaque occasion étant particulière. Et sans doute reste-t-il par endroits de "vrais" pubs à forte personnalité, et peut-être le destin m'y emmènera-t-il, pour une recharge convivial en protéines et en lipides, ou pour le partage heureux de bières.

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