Ces deux mots étranges désignent les personnes employées par des ONG ou des associations pour héler les passants et les inciter à faire des dons, personnes recevant même une commission sur l'argent récolté. Je pense que tout un chacun a l'expérience de charity muggers un peu plus ennuyeux et agressifs que les autres, ou d'une bande entière de chuggers difficile à éviter même lorsque l'on n'est pas du tout d'humeur à ou en mesure de faire un don. Hé bien, dans l'autre Bretagne, des villes ont pris des mesures de contrôle de cette activité, la dernière en date étant Edimbourg.
[Enfin, les photos, c'est Cambridge, où je n'ai pas croisé de charity muggers je crois.]
La ville d'Edimbourg est en effet sur la voie d'une régulation plus importante de ces personnes récoltant de l'argent. Parmi les mesures à venir, on trouvera une limitation du nombre de journées qu'un collecteur est autorisé à passer dans le centre, une limitation aussi du nombre de collecteurs d'une association à la fois à un endroit, le devoir de rester cordial et discrèt, et l'obligation de signifier à toute personne acceptant de faire un don qu'on est payé pour éveiller sa générosité.
Je trouve cela très chouette. Oui, beaucoup de gens, dont moi le plus souvent, ne donnent pas si on ne leur demande rien, alors autant sortir leur parler. Mais donner l'impression aux passants d'être harcelés, obligés, n'est pas productif, et plutôt choquant. Evitons donc cela. Et s'il y a besoin de leçons de politesse contre toute adversité à donner, il suffit d'aller les chercher auprès des courageux vendeurs de The Big Issue, dont j'admire le professionalisme et la patience.
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