A Cambridge, comme dans pas mal d'autres villes évidemment, on croise des musiciens de rue, y'a même parfois un groupe à flûtes de pan et costumes aux allures péruviennes. On m'a dit que dans le métro de Londres, il faut un permis pour pouvoir jouer, avec une petite sélection entre temps, je crois que les gens qui passent du Dalida grésillant dans les rames parisiennes en faisant semblant de chanter eux-mêmes ne passeraient pas et ne me manqueraient pas. Hum. Ici, pas besoin d'autorisation, et toute une variété de talents s'exprime, de la mendiante à flûte à bec près de mon supermarché au type au micro braillard que je vois parfois, en passant par des éléments plus ou moins originaux.
Ce monsieur a récemment entonné du champ lyrique devant le M&S fringues du centre. N'étant ni musicienne ni chanteuse, je ne me suis jamais trop demandé qui faisait le choix de se produire ainsi en public, à part les gens n'ayant plus que cela et la générosité d'autrui pour survivre. J'ai écouté avec intérêt un de mes camarades de l'aumônerie, harpiste, expliquer que sa première représentation de rue, il y a peu, lui avait permis de donner sa carte de visite à des gens souhaitant l'embaucher pour l'animation de mariages.
Depuis, je me dis que ça a le moyen d'être un sacré tremplin, cette activité.
Surtout quand on y met de la créativité, comme ce gugus qui joue de la guitare sans sa propre poubelle similaire aux autres de la rue. Il ne passe pas inaperçu, et avec de tels profils, difficile de ne pas se dérider en se baladant dans Cambridge.
c'est pas vrai! il y a une sélection pour le metro parisien aussi. c'est même un concours de musique très difficile à passer. Après il y a les musiciens qui cours et ceux qui restent calment lorsque la police se promnène dans le metro parisien!
RépondreSupprimerAugmentons la repression alors...
RépondreSupprimerJe devrais avoir honte de dire des choses pareilles =D
Merci de l info ! J ai juste l impression de croiser plus de musiciens de la premiere categorie ;o)