J'utilise le mot "printemps" dans le titre pour éviter d'écrire deux articles à la suite comportant l'adjectif "ensoleillé", mais en vrai, le ciel bleu s'est répété lui-même ces jours-ci... Une occasion parfaite pour aller jouer aux touristes dans Londres avec ma prédécesseuse. D'accord, même des nuages ne rendraient pas la capitale inintéressante, et auraient allégé mes coups de soleil d'idiote pâle toujours en hiver dans sa trousse de toilette... Mais quand même, un temps printanier, ça donne de la joie aux excursions !
Mon ombre, à gauche, n'est pas extrêmement flatteuse, je ne ressemble pas tant que ça à Monsieur Culbuto ami de Oui-Oui en vrai.
Première étape, Hyde Park, un parc paradisiaque, où Gordon Brown s'était mis à courir lorsqu'il était Premier Ministre.
D'autres ont choisi le ski à roulettes, amusante activité que j'avais découverte en Suède, cependant, là-bas, les rares personnes que j'avais vu en faire allaient trop vite pour que je puisse les prendre en photo. Nous avons eu la chance de tomber sur une troupe de débutant.
Les propriétaires de chiens sont censés les attacher près du grand étang du parc, sinon, ils attaquent les cygnes, apparemment certains oiseaux ont même été tués. Dans les faits, les chiens vaguent en liberté et s'aboient dessus à tort et à travers.
Le mémorial à Diana du parc a comme celui de Cambridge quelques problèmes. Un petit panneau près de cette fontaine indique qu'il s'agit d'y être calme et de se recueillir en trempant éventuellement mains et pieds dans le flot. Son usage est plutôt celui d'une pataugeoire bruyante comme un square.
Oui, Hyde Park est vraiment un joli espace vert dans la ville.
Pas très loin du parc se situe un mémorial aux animaux tués à la guerre.
J'avoue que je n'avais jamais songé à ces mammifères-là. Il doit me manquer un stage. Avant, je ne pensais jamais aux arbres malades non plus.
Autre drame de la journée, avant l'arrivée de ma prédécesseuse, j'ai constaté que le magasin French connection pouvait faire croire une bêtise sur les Français. Non, il n'est pas courant de porter des chaussettes dans des chaussures ouvertes dans notre contrée. Ou alors, parce que c'est confortable.
Affamées, nous avons réussi à trouver un restaurant très chouette nommé The Diner, où les hamburgers, omnivores ou végétariens, arrivaient démontés. Le pied pour moi qui les ouvre toujours, je trie même assez souvent le contenu des salades composées. J'en serais sans doute complexée si je ne savais pas que la belle-fille des voisins de mes parents, saine d'esprit par ailleurs, faisait de même.
A un moment, nous avons croisé une course de vélos, The Tweed Run, avec des gens habillés comme autrefois en Angleterre, et aussi un homme d'allure indienne avec un turban.
Saint James Park, avec Buckingham Palace derrière. Agréable aussi...
... Et très peuplé en cet après-midi gâté par le soleil. [Marrant ce verbe, "gâter". Un fruit n'aime pas être gâté, le temps peut se gâter, mais là, j'emploie le mot dans l'idée d'un cadeau.]
Nous avons fini ou presque notre journée par les vêpres à Westminster Abbey. Un moment de recueillement porté par les chants d'une chorale... Et une occasion rêvée de visiter cette magnifique église sans acheter un cher droit d'entrée et de bien s'imprégner de son atmosphère. Ma prédécesseuse rêvait d'y mettre les pieds depuis qu'elle a lu les Mémoires d'Outre-Tombe, Chateaubriand adorant s'y rendre. Et moi, j'étais curieuse, et en plus, hein, c'est un vrai plus dans la vie de voir où vont se marier William et Kate. Plus sérieusement, cet office et cet auguste édifice valaient le détour.
Détour à quelques pas de Saint James Park, encore, vu du palais cette fois. Enfin, de devant le château, où William et Kate m'inviteront peut-être s'ils voient toutes les références à eux parsemées dans mon blog. Ou alors, citer leur existence me fait juste passer pour une demeurée.
Peu importe, demeurée ou pas, je suis ravie de cette troisième visite de Londres et des discussions avec ma prédécesseuse.
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