vendredi 4 février 2011

Soon in Downing Street!

Youhou, je vais bientôt travailler à Downing Street, je m'y suis encore rendue ce matin pour parler avec mon supérieur hiérarchique. Je me la pète, mais en vrai ça ne fait pas longtemps que j'ai fait le lien entre les deux Downing Streets que je suis censée connaître... [Suis-je excusée parce que je savais mieux ce qu'était Fleet Street ? Ou alors ça ne rattrape rien, et ma mauvaise foi m'enfonce dans les profondeurs de la médiocrité qui ne s'admet pas ?]


[Merci ki ? Merci Wiki !] La Downing Street de Londres où a notamment travaillé Hugh Grant (Hiii). Je n'ai retenu le nom d'aucun autre premier ministre britannique.


[Encore une fois, hourra Wikipédia !] Et la Downing Street de Cambridge qui abrîte une partie de l'Université, en particulier le célèbre département de sciences végétales. Célèbre au moins parce que mon passage retracé sur ce blog en fera la gloire, j'en suis sûre. Plus ou moins.

Aujourd'hui, je m'y suis rendue pour taper la causette à mon maître de stage. Après deux jours de biblio sur le thème de mon projet, j'avais sacrément ma claque du travail à domicile et des zieutages de pdf en série. J'avais envie d'écrire un premier modèle, alors je suis allée poser des questions à mon chef.

Ce n'est pas lui qui m'a accueillie, mais... Le prince William. Sans blague. Un grand blond large d'épaules ressemblant vaguement à Sa Majesté, la calvitie en moins. Promis, je me renseignerai sur ses éventuelles fiançailles et leur solidité s'il y a des lectrices intéressées, à défaut de pouvoir présenter à qui que ce soit le Premier ministre le plus craquant de toute l'histoire du Royaume-Uni. Le géant britannique m'a guidée à la cafét' où mon encadrant finissait son thé.

Je suis plutôt contente de mon rendez-vous de travail, j'ai joué la pile électrique blonde mieux renseignée que la dernière fois, grâce à mes recherches dans la littérature. Dans le flot de notre échange, à un moment, nous parlions de l'importance du chêne à tan, une espèce attaquée par la mort subite du chêne, que les Indiens utilisent pour se foncer la peau (tan oak comme dans tanning, semble-t-il). J'ai jeté un oeil à mes notes et récité : "Oui, il aide aussi la stabilité des sols, la qualité de l'eau, offre un habitat à d'autres êtres vivants et sa mort peut provoquer des feux plus faciles". Et là, mon chef très heureux me dit "Ah, si David était là, il serait d'accord avec toi". Je lui ai avoué que mes arguments sortaient de la bouche du David en question, un ponte du sujet, dont j'ai regardé une vidéo de conférence, à défaut de lui avoir parlé en vrai comme mon chef. Je suis un très bon perroquet.

Mais maintenant, il me faut réfléchir par moi-même. J'ai écrit mon premier jet d'équations sur mon lit, il me reste à
en tester les plus simples sur mon ordi personnel... Avant d'investir mon bout de bureau lundi, à Downing Street.

2 commentaires:

  1. Je préfère encore la Downing street de Londres... Bise à toi!
    Didou

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  2. Mais euh ! Et puis de toutes façons, tu crois que t'as plus de chances de travailler où, plus tard ? ;o) Bise aussi !

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