Après y avoir fait trois changements de trains entre St Pancras et Kings Cross, j'avais envie de voir Londres comme une vraie touriste. Alors, ce matin, j'ai sauté dans un train pour la capitale, me nourrissant de pain et de chocolat Cadbury avant une journée riche en marche à pied.
Mes ambitions étaient assez petites au départ. Je voulais aller à Covent Garden conseillé par ma soeur, endroit en effet animé et sympathique ; à la National Portrait Gallery dont mon banlieusard préféré m'avait dit que c'était un musée gratuit qui me ferait penser aux portraits de la dernière page de Libé avec moins de texte, ce qui s'est révélé vrai, l'humour un peu mesquin du journal français en moins ; et voir Buckingham Palace, que je n'ai pas trouvé très beau, m'enfin je m'en doutais.
Et finalement, j'ai crapahuté plus que ça, ne prenant que deux fois le métro depuis et vers la gare de Liverpool Street qui était la seule desservie par les trains de Cambridge aujourd'hui. Je suis nulle en photo de monuments, aussi cette série de clichés est-elle plutôt partielle et partiale...
En arrivant à Londres, je me suis sentie perdue, comme d'habitude et comme je le raconte ici à propos de Valberg. Heureusement, j'ai vite trouvé la Tamise, armée de mon plan, et je suis tombée sur des attractions célèbres comme le London's Eye.
Et puis y'a eu Big Ben aussi, évidemment, que j'ai beaucoup aimé entrevoir derrière ces lampions du Nouvel an chinois ayant débordé de China town où il y en avait beaucoup plus.
L'entrée de St James Park m'a fait sourire, parce qu'à Cambridge, je n'ai jamais vu un endroit interdit aux vélos. Je ne serais presque pas étonnée de voir des cyclistes en selle dans un supermarché.
Dans ce même parc, et dans beaucoup d'espaces verts, il y avait des fleurs, déjà...
Les mêmes arbres roses qu'à Cambridge !
Une nouvelle espèce de pigeon. Sans blague, à quelques détails près. Moi, les écureuils des parcs britanniques, je les trouve très mignons, mais ils sont également un exemple vu et revu de mes cours d'écologie concernant les espèces invasives. Si je ne m'abuse, celui-là et les autres ne sont pas l'espèce autochtone, ils en prennent la place, peut-être même en lui refilant une maladie dont eux ne souffrent pas.
Cependant, je suis d'accord, ils sont irrésistibles... Mais mon cursus me refroidit un peu.
Ces oies ressortent étrangement sur l'herbe.
Un passage très classe pour faire des emplettes sur la rue Picadilly. Dans ce coin-là, je crois que tout homme élégant peut s'acheter un costume digne de ce nom, dans des boutiques aux façades anciennes.
Golden Square. Une adresse à tester, avis aux amateurs... Je me suis contentée de passer devant, poussée en avant par l'appel du Dieu du Tourisme s'il existe, ou sinon par cette voix venue d'ailleurs qui me dit que toute ville nouvelle regorge de choses à découvrir et que nooon, il ne faut pas s'arrêter... Souvent, heureusement, mes jambes ou mon estomac l'envoient acheter du café auprès de Georges comme Saint Pierre histoire qu'il me foute la paix le temps d'une pause.
Une rue de Soho. Dans toutes les rues de Londres, je me sentais minuscule au début, Cambridge étant tellement basse, mais les couleurs et affiches variées m'ont vite mise à l'aise.
Covent Garden. A un bout de ce marché, un type faisait un spectacle avec des sabres, sans doute exprès pour me faire peur. A l'autre bout, un duo était à l'oeuvre, l'un des deux gugus enroulant une chaîne de métal autour de son compère. Brrr.
Cet aprèm', il faisait beau. J'étais toute étourdie de tant de promenades, et j'aurais bien rejoint ces canards de Regents Park qui faisaient la sieste...
Des hérons ! Les parcs londoniens abrîtent des oiseaux de toutes sortes, j'en suis bien contente, et aucun professeur ne m'a encore parlé de leur statut, alors hein, je les aime. J'ignore si ceux-ci sont aussi difficiles pour la nourriture que celui de La Fontaine. Personnellement, je n'ai pas fait de manières aujourd'hui, et j'ai par exemple avalé avec gratitude le Bacon roll qui m'a été donné en publicité pour je ne sais quoi.
Mes pensées ont divagué pendant cette agréable visite, j'ai pourtant réussi à réaliser qu'il faisait plutôt chaud et que mes bottes fourrées seraient bientôt hors jeu, alors j'ai adopté des sortes de baskets améliorées très voyantes qui m'accompagneront dans mes prochains voyages. Mais pour l'instant, le Dieu du tourisme me laisse en paix, avec mon énorme Guardian du week-end et un chili végétarien en boîte sur le feu...
Mes ambitions étaient assez petites au départ. Je voulais aller à Covent Garden conseillé par ma soeur, endroit en effet animé et sympathique ; à la National Portrait Gallery dont mon banlieusard préféré m'avait dit que c'était un musée gratuit qui me ferait penser aux portraits de la dernière page de Libé avec moins de texte, ce qui s'est révélé vrai, l'humour un peu mesquin du journal français en moins ; et voir Buckingham Palace, que je n'ai pas trouvé très beau, m'enfin je m'en doutais.
Et finalement, j'ai crapahuté plus que ça, ne prenant que deux fois le métro depuis et vers la gare de Liverpool Street qui était la seule desservie par les trains de Cambridge aujourd'hui. Je suis nulle en photo de monuments, aussi cette série de clichés est-elle plutôt partielle et partiale...
En arrivant à Londres, je me suis sentie perdue, comme d'habitude et comme je le raconte ici à propos de Valberg. Heureusement, j'ai vite trouvé la Tamise, armée de mon plan, et je suis tombée sur des attractions célèbres comme le London's Eye.
Et puis y'a eu Big Ben aussi, évidemment, que j'ai beaucoup aimé entrevoir derrière ces lampions du Nouvel an chinois ayant débordé de China town où il y en avait beaucoup plus.
L'entrée de St James Park m'a fait sourire, parce qu'à Cambridge, je n'ai jamais vu un endroit interdit aux vélos. Je ne serais presque pas étonnée de voir des cyclistes en selle dans un supermarché.
Dans ce même parc, et dans beaucoup d'espaces verts, il y avait des fleurs, déjà...
Les mêmes arbres roses qu'à Cambridge !
Une nouvelle espèce de pigeon. Sans blague, à quelques détails près. Moi, les écureuils des parcs britanniques, je les trouve très mignons, mais ils sont également un exemple vu et revu de mes cours d'écologie concernant les espèces invasives. Si je ne m'abuse, celui-là et les autres ne sont pas l'espèce autochtone, ils en prennent la place, peut-être même en lui refilant une maladie dont eux ne souffrent pas.
Cependant, je suis d'accord, ils sont irrésistibles... Mais mon cursus me refroidit un peu.
Ces oies ressortent étrangement sur l'herbe.
Un passage très classe pour faire des emplettes sur la rue Picadilly. Dans ce coin-là, je crois que tout homme élégant peut s'acheter un costume digne de ce nom, dans des boutiques aux façades anciennes.
Golden Square. Une adresse à tester, avis aux amateurs... Je me suis contentée de passer devant, poussée en avant par l'appel du Dieu du Tourisme s'il existe, ou sinon par cette voix venue d'ailleurs qui me dit que toute ville nouvelle regorge de choses à découvrir et que nooon, il ne faut pas s'arrêter... Souvent, heureusement, mes jambes ou mon estomac l'envoient acheter du café auprès de Georges comme Saint Pierre histoire qu'il me foute la paix le temps d'une pause.
Une rue de Soho. Dans toutes les rues de Londres, je me sentais minuscule au début, Cambridge étant tellement basse, mais les couleurs et affiches variées m'ont vite mise à l'aise.
Covent Garden. A un bout de ce marché, un type faisait un spectacle avec des sabres, sans doute exprès pour me faire peur. A l'autre bout, un duo était à l'oeuvre, l'un des deux gugus enroulant une chaîne de métal autour de son compère. Brrr.
Cet aprèm', il faisait beau. J'étais toute étourdie de tant de promenades, et j'aurais bien rejoint ces canards de Regents Park qui faisaient la sieste...
Des hérons ! Les parcs londoniens abrîtent des oiseaux de toutes sortes, j'en suis bien contente, et aucun professeur ne m'a encore parlé de leur statut, alors hein, je les aime. J'ignore si ceux-ci sont aussi difficiles pour la nourriture que celui de La Fontaine. Personnellement, je n'ai pas fait de manières aujourd'hui, et j'ai par exemple avalé avec gratitude le Bacon roll qui m'a été donné en publicité pour je ne sais quoi.
Mes pensées ont divagué pendant cette agréable visite, j'ai pourtant réussi à réaliser qu'il faisait plutôt chaud et que mes bottes fourrées seraient bientôt hors jeu, alors j'ai adopté des sortes de baskets améliorées très voyantes qui m'accompagneront dans mes prochains voyages. Mais pour l'instant, le Dieu du tourisme me laisse en paix, avec mon énorme Guardian du week-end et un chili végétarien en boîte sur le feu...
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